Votre droit aux prestations transitoires prend naissance le mois où vous avez déposé la demande et où toutes les conditions légales étaient rem-plies. Le droit s’éteint à la fin du mois où
- l’une au moins des conditions n’est plus remplie ;
- on peut percevoir la rente de vieillesse de manière anticipée (62 ans pour les femmes, 63 ans pour les hommes), et l’examen par l’organe d’exécution a montré qu’il est prévisible que on aura droit à des prestations complémentaires, ou
- on a atteint l’âge de référence.
À partir de 2028, l’âge de référence sera le même, à savoir 65 ans, pour les hommes et les femmes.
Les femmes nées entre 1961 et 1969 qui perçoivent leur rente à l’âge de référence ou après ont droit, à titre de compensation pour le relèvement de l’âge de référence à partir du 1er janvier 2025, à un supplément de rente. Les femmes qui choisissent une perception anticipée de la rente n’ont pas droit à un supplément.
Dans l’esprit d’une retraite à la carte, vous pouvez :
- soit anticiper le versement de votre rente de vieillesse à partir de 63 ans ou à partir de 62 ans pour les femmes nées entre 1961 et 1969 (une anticipation calculée en mois est possible) ;
- soit l’ajourner de un à cinq ans (une révocation de l’ajournement calculée en mois est possible avant échéance de la durée maximale d’ajournement).
Vous pouvez également ajourner ou anticiper la perception de tout ou partie de la rente. La part de la rente anticipée ou ajournée peut être fixée en francs ou sous la forme d’un pourcentage entier et doit représenter entre 20 % et 80 % de votre rente de vieillesse.
Les femmes nées entre 1961 et 1969 (génération transitoire) peuvent toujours percevoir leur rente de manière anticipée dès l’âge de 62 ans. Elles bénéficient, dès le 1er janvier 2025, de taux de réduction avantageux spécifiques à la génération transitoire.